Contexte
Depuis quelques années, sous l’impulsion des études anglo-saxonnes et de la réforme des écoles d’art, on assiste en France à l’émergence d’un important champ de recherche sur le design. Cela se manifeste notamment par une augmentation très significative des travaux de recherches académiques sur les différentes formes de design, leurs histoires et leurs implications dans la société, et ce à travers toute la francophonie. Nous avons cependant fait le constat d’un manque patent de moyens d’interconnaissance et de coopération entre ces jeunes chercheur-e-s travaillant pour la plupart de manière relativement isolée au sein de leurs laboratoires respectifs. À travers ce groupe de travail, nous souhaitons donc contribuer à réduire cette fragmentation en favorisant la circulation d’informations, la capitalisation des expériences, ainsi que la réflexion collective entre jeunes chercheur-e-s dont les travaux portent sur le design. Nous pensons que le travail en équipe est un moteur essentiel de la recherche et un lieu favorable au déploiement de projets transdisciplinaires.
Accomplissements
À l’heure actuelle, notre groupe réunit déjà plus d’une quarantaine de membres, doctorant-e-s, jeunes docteur-e-s et aspirant-e-s doctorant-e-s, sur un éventail disciplinaire large : sociologie, histoire, anthropologie, esthétique, philosophie, ingénierie, sciences de gestion, sciences de l’information et de la communication, arts plastiques. Plusieurs axes thématiques transdisciplinaires se dégagent de nos travaux, notamment autour des convergences et divergences méthodologiques, du rôle de la recherche en design vis-à-vis du monde dit « professionnel », du projet comme concept fédérateur pour les problématiques de recherche en design. Une telle diversité se retrouve également sur le plan géographique puisque les membres du groupe sont rattachés à des écoles doctorales et laboratoires partout en France (Paris, Toulouse, Nancy, Rennes, Avignon, Tours et Grenoble). Nous serions d’ailleurs heureux que d’autres jeunes chercheurs nous rejoignent, notamment des pays francophones. Il est capital de cultiver cette ouverture dans nos différentes initiatives.
Questions
La diversité des approches disciplinaires et des institutions est favorable à l’établissement de comparaisons empiriques, méthodologiques et épistémologiques fructueuses entre nos travaux. C’est en effet un moyen précieux de progresser dans nos recherches respectives. Nous pensons ainsi que c’est à travers les dispositifs empiriques que nous construisons les cadres théoriques dont les fondements gagnent à être discutés collectivement.
Si le design est traversé par des enjeux sociaux, économiques et politiques majeurs, l’étude du design, hormis les travaux historiques, n’a pas encore donné lieu à un corpus clairement identifiable, tout du moins en France. Comment construire le design comme objet de recherche transdisciplinaire ? Quelles sont les spécificités méthodologiques de nos recherches ? Il existe une pluralité de réponses à ces questions qui dépendent d’appartenances disciplinaires et de traditions de recherche diversifiées que nous souhaitons mettre en débat à travers nos échanges. Ainsi, nous espérons contribuer à la réflexion et à la construction de la spécificité de la recherche en design.
Composition des bureaux
2021-2022
2020-2021
2019-2020
2018-2019
2017-2018
2016-2017
2015
- Olympe Rabaté, présidente
- Apolline Le Gall, secrétaire
- Emeline Brulé, trésorière
- Robin de Mourat, vice-secrétaire aux questions numériques
- Pathum Bila-Deroussy, vice-trésorier
2014